Paris 1 est l’une des plus grandes universités françaises de recherche en SHS, par ses équipes, comme par ses partenariats nationaux et internationaux. L’actuelle équipe a relevé le défi des appels à projet régionaux, nationaux ou européens qui permettent de développer ces collaborations interdisciplinaires, locales ou internationales et d’accroître les ressources financières de l’université. Il faut maintenir cette dynamique, mais aussi l’améliorer.
En amont, il faut mieux informer et cibler les collègues des possibilités qu’ils ont de candidater à des projets, par exemple ERC, en fonction de leur âge et de leur avancement de carrière. En aval, l’aide au montage des projets effectuée par la D2P doit s’accompagner d’un plus grand accompagnement au portage de ceux-ci dans la gestion des fonds ou le reporting financier. À cet effet, le coût réel de gestion du projet doit être bien pris en compte dans le montage.
Il faut aussi renforcer l'internationalisation de la recherche en donnant un nouveau souffle à UNA Europa : Fondée sous le mandat précédent, consolidé dans sa structure et sa gouvernance par l’équipe actuelle, il faut désormais rapprocher les laboratoires et la formation doctorale des différentes universités et élaborer collectivement et plus horizontalement les thématiques qui peuvent être portées par le réseau. Ce partenariat très important ne doit pas cependant conduire à négliger les partenaires qui ne sont pas dans son périmètre, notamment Europaeum.
En amont, il faut mieux informer et cibler les collègues des possibilités qu’ils ont de candidater à des projets, par exemple ERC, en fonction de leur âge et de leur avancement de carrière. En aval, l’aide au montage des projets effectuée par la D2P doit s’accompagner d’un plus grand accompagnement au portage de ceux-ci dans la gestion des fonds ou le reporting financier. À cet effet, le coût réel de gestion du projet doit être bien pris en compte dans le montage.
Il faut aussi renforcer l'internationalisation de la recherche en donnant un nouveau souffle à UNA Europa : Fondée sous le mandat précédent, consolidé dans sa structure et sa gouvernance par l’équipe actuelle, il faut désormais rapprocher les laboratoires et la formation doctorale des différentes universités et élaborer collectivement et plus horizontalement les thématiques qui peuvent être portées par le réseau. Ce partenariat très important ne doit pas cependant conduire à négliger les partenaires qui ne sont pas dans son périmètre, notamment Europaeum.
Mais l'internationalisation passe aussi par une cartographie des collaborations internationales des laboratoires, un meilleur accueil des professeurs invités, plus vite remboursés de leurs frais, une attention particulière accordée aux collègues des pays du Sud ou en exil.
Enfin, l’internationalisation de la recherche passe par une politique plus ambitieuse de traduction en anglais des travaux scientifiques, afin d’éviter la marginalisation et l’invisibilisation de la production en SHS d’origine hexagonale. Il faut être conscient que les SHS n’ont pas un langage universel, comme les mathématiques, qui soit distinct de la langue avec laquelle on vit et on pense. La production francophone doit être traduite à l’heure de l’anglobalisation de la connaissance. Mais si les appels à projet sont essentiels pour trouver de l’argent, la recherche n’est pas la recherche d’argent. Il n’est qu’un moyen de dégager du temps pour les chercheurs et enseignants-chercheurs, dont les objets de recherches sont très éclectiques. À cet effet, il faut accroître le nombre de CRCT, en diversifiant les ressources permettant de les financer, et en ne les réservant pas à ceux éligibles aux projets, assez génériques, venant des lanceurs d’appel. Il faut ainsi développer par une fondation devenue partenariale les moyens de trouver de la ressource en croisant les projets de recherche des collègues avec les besoins des organismes publics ou privés. Il faut que ce plaidoyer de la Fondation attire mécènes, entreprises et organismes publics.
Pour ce faire, il est important de savoir qui fait quoi dans l’établissement. Les outils de bibliométrie mis en place (Expert finder system, Hal) sont assez peu performants lorsque l’on cherche à identifier ce qui se fait dans les murs, car ils ne se limitent pas au périmètre de Paris 1. De plus, ils sont peu utilisés par les enseignants-chercheurs eux-mêmes, qui ont leurs propres outils de recherche, souvent disciplinaires. Il faut remédier à ce retard dans la collecte de données en visant l’efficacité, la précision, la convivialité d’usage afin de favoriser plus de collaborations internes interdisciplinaires. Cette meilleure connaissance de la production annuelle de Paris1 permettra aussi d’être attentif aux recherches innovantes pour ne pas enfermer l’activité de recherche exclusivement dans les thématiques imposées verticalement par les appels à projets ou les partenariats structurants.
Enfin, ces données précises de la production scientifique permettront une valorisation plus efficace de ce qui se fait entre les murs, par exemple pour organiser périodiquement des manifestations d’université ouverte. En effet, l’université doit jouer tout son rôle en matière de socialisation et de médiation scientifique. L’engagement de l’université dans le mouvement de la science ouverte offre un socle essentiel pour une politique volontariste de renforcement des liens entre science et société dans le domaine des sciences humaines et sociales. Il faut impliquer davantage nos bibliothèques dans cette politique et mettre résolument la communication de l’établissement à l’écoute de la vie de la recherche effectuée sur nos 22 sites.
À cet effet, il faut aussi maintenant développer et soutenir les autres formes de partenariats scientifiques avec les acteurs locaux, le tissu associatif, le monde économique, les pouvoirs publics, les fondations privées. Enfin, il est essentiel de renforcer nos relations avec nos voisins et partenaires, les organismes de recherche, en premier lieu le CNRS mais aussi avec les autres EPST notamment l’IRD, l’Ined et l’Inserm. Il est en effet fondamental de jouer pleinement notre rôle moteur dans les dynamiques de recherche sur des sites où nous collaborons avec d'autres institutions de recherche associées, que sont le Campus Condorcet, Sorbonne Alliance ou le Campus Jourdan.